Structure béton, trame régulière, parois vitreés, géométrie, fonctionnalité, minimalisme, l’architecture de la Maison de la Culture de Tournai réunit toutes les caractéristiques du mouvement moderne. L’architecte a su dessiner et ériger un bâtiment à la hauteur de sa vocation : représenter et incarner la culture dans sa commune et au-delà.
Cette grande considération pour le travail de Simone Guillissen-Hoa donne le ton pour notre intervention, guide notre démarche pour le travail de rééquilibrage de ce bâtiment remarquable.
La conception du projet donc déjà conditionnée par l’histoire du bâtiment, un bâtiment qui révèle des dysfonctionnements liés à une organisation pensée à une époque révolue. On parle ici de l’«actualisation» ou encore d’un «rééquilibrage» de la Maison de la Culture - une Maison de la Culture qui a aujourd’hui besoin de répondre aux besoins actuels, d’incarner dynamisme, modernité, accessibilité et de donner une image contemporaine, voire innovante de la Culture.
Face à tous ces constats et ces interrogations, sont proposés un scénario et un schéma simple qui associent respect de l’architecture existante, remise en lumière de certains espaces, révision du fonctionnement, des circulations et de la répartition des espaces en accord avec les besoins contemporains. Nous créons un nouvel espace de rencontre qui participe à la «renaissance» de la Maison de la Culture, à son attractivité et à la relation qu’elle entretient avec l’espace urbain.
Une position forte du projet consiste à revoir la séquence d’entrée de la Maison de la Culture, ses accès et sa relation directe avec l’espace urbain. Nous créons un grand parvis devant l’entrée au niveau du rez-de-chaussée haut. Sa matière se poursuit au-delà du nouvel emmarchement, une manière de donner la priorité aux piétons et de venir chercher le visiteur au niveau de l’espace public.