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onyx

Nantes (44)

avenue de la Beaujoire
Programme : 171 logements + commerces
Surface : 10 670 m²
Montant : 13 M Euros
Réalisation : 2016-2019
Maître d'ouvrage : Bati-Nantes
Architecte : de Alzua+ /acdm
Équipe : Hélène Bartczak /Agathe Prouteau /Thomas Baron /Emilie Gochard
paysagiste : Coache-Lacaille
Bureau(x) d'étude : IBA /Pouget Consultants /Motec
dealzua urbanisme lille
L’Onyx est une résidence de 4 bâtiments. L’esthétique architecturale de la résidence repose sur une écriture minimaliste. Les bâtiments fonctionnent par paire. Ils dialoguent entre eux tout en proposant des écritures très différentes, noir/blanc, rationalité/décalage, ligne droite/inclinaison. Ils ont comme point commun la sobriété.
La volumétrie simple des bâtiments rue Millot propose une première écriture architecturale. Ce monolithe noir, Onyx, est comme une pierre précieuse et fine. Les façades sont parées de briques foncées afin d’affirmer une matérialité minérale aux bâtiments. Cette sobriété relie le socle commercial aux bâtiments de logements. Le socle est comme un ruban anthracite qui se déroule depuis le boulevard de la Beaujoire jusqu’à la rue Millot. Il crée le liant de l’opération, le fil conducteur. De grandes loggias et de grandes baies participent à la qualité intérieure des logements.
Par opposition aux bâtiments noirs rue Millot, deux bâtiments entièrement blancs viennent se poser sur ce socle. Ils offrent une écriture décalée. En effet, les balcons viennent se balancer autour des noyaux des bâtiments. Les fenêtres et baies proposent une écriture en variation et décalage sans systématisme. Un garde-corps cinétique laqué blanc, avec des lames verticales plus ou moins inclinées, fait vibrer les façades. Ces bâtiments proposent de généreux balcons donnant sur le jardin et les terrasses végétalisées.
Le jardin est bordé de platanes adultes qui constituent une frange végétale riche sur l’ensemble de la résidence. Il forme un écrin protégé de verdure constitué d’une «pelouse de type prairie fleurie». Des arbres de moyennes envergures comme le magnolia, le gingko biloba, le prunus viennent jalonner le jardin par touche comme une palette de couleur. Les pieds des façades sont habillés de plantes vivaces et de petits arbustes mettant en scène ainsi les halls. Des allées en béton balayé « zigzagent » entre les bâtiments et accompagnent les résidents et les visiteurs au cœur du jardin. Les terrasses situées au-dessus du socle commercial proposent une végétation émergente. Elles offrent des parterres végétales aux résidents et permettent de limiter les vis-à-vis. Ces jardins suspendus dialoguent avec la matérialité des bâtiments et proposent un mariage entre minéral et végétal.
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dealzua architectes
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